Lettre à mes éventuels futurs associés
Notre programme d’investissement comprend trois axes principaux qui, tout en s’articulant les uns aux autres, donnent une intégration importante.
L’entrepreneur averti sait (et le banquier aussi), que par définition, plus le taux d’intégration dans un processus de production est important, plus son coût est réduit, plus il est concurrentiel et, par conséquent, il dégage plus de profit. Si un projet dégage des profits, il est obligatoirement rentable, donc solvable.
1iere : étape: -La production du poulet de chair
-La production de l’aliment
Compte tenu de la mutation des habitudes de consommation de la population, qui s’est opérée depuis quelques décennies et la stagnation des techniques d’élevage dans notre pays, nous constatons malheureusement que la viande blanche, au lieu de constituer un palliatif à la cherté des viandes rouges, tend à les rattraper au niveau des prix.
Les prix des viandes ovines et bovines s’étant envolés, la masse des consommateurs s’est ruée sur le poulet de chair qui, à son tour, se voie repousser des ailes.
La maîtrise du coût de production du poulet de chair dépend dans une large mesure de celui de l’aliment qui constitue la principale dépense d’un élevage : prés de 60%. D’où la nécessité absolue de disposer à demeure, d’une unité de production d’aliments.
L’infrastructure d’élevage (bâtiments et matériel performants) ainsi qu’une UAB (unité d’aliments du bétail), constituent les deux premiers éléments de notre projet. Tout le reste en découle inéluctablement.
Pour démarrer notre projet, nous avons réalisé une unité de production d’aliments du bétail d’une capacité de 2 tonnes/heure. Unité moderne installée dans l’espoir de commercialiser son produit, un premier temps dans la région pour, ce qui pourrait s’appeler une accumulation primitive d’un capital, nous permettant de construire nos bâtiments d’élevage.
Malheureusement, le contexte ne le permet pas, pourquoi?
La logique commerciale dans la région ou nous nous situons, voudrait que nous financions les élevages (dans leur majorité, précaires); en d’autre termes, pour faire affaire avec eux, avec comme seule garantie la parole donnée, il nous fallait acheter sur nos propres fonds, les ingrédients nécessaires à la fabrication de l’aliment, le produire, le livrer et attendre que le poulet soit vendu (situation souvent aléatoire, compte tenu des conditions d’élevage archaïques) pour être payé. Si catastrophe il y avait et c’est très souvent le cas, nous étions les premiers à en payer le prix fort.
La sagesse conjuguée au manque de moyens financiers, nous ont dicté de maintenir les machines à l’arrêt et de nous adresser à la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural) dans le cadre du programme ETTAHADI; programme d’aide et de développement ambitieux dans le but d’aider à relancer les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire par le biais de la création de nouvelles entreprises.
Nous avons donc introduit un dossier de demande de crédit sur la base d’études technico-économique et environnementale, tout cela adossé à un ensemble de documents légaux (titre de propriété, permis de construire, carte de fellah etc..).C’est en cours….
Jusqu’à ce jour, compte tenu de la lourdeur bureaucratique qui préside à l’octroi du crédit, surtout pour des gens qui ne gravitent pas autour des centres de décisions, qui ne se meuvent pas dans leur giron, il ya de fortes chances pour que notre projet finisse lettre morte.
À ce stade, faisons un premier bilan qui, au demeurant nous parait positif.
Nous disposons en toute propriété de :
- Un terrain de 35 000 m2 viable.
- L’énergie électrique suffisante
- Une source d’eau suffisante pour notre projet
- Une unité de production d’aliment toute neuve et moderne
- Un bâtiment à équiper pour la poule-pondeuse reproductrice
- Un bâtiment à équiper pour recevoir le couvoir.
Comme nous savons que tout investisseur qui se respecte attend de son investissement une rentabilité rapide et consistante, il ne nous viendra pas à l’idée de vous demander d’investir dans ce projet et d’attendre qu’il soit réalisé en totalité pour voir la couleur de vos bénéfices. Non!
Ce que l’on appelle communément la coupe dans l’élevage avicole, c’est la durée de celui-ci. Une coupe dure 45 jours sous des cieux plus cléments, chez nous elle dure en général 60 jours. En d’autres termes, pour que cette activité soit rentable, il faut rigoureusement faire en sorte que le poussin d’un jour avec lequel vous démarrez votre élevage se transforme en 45 jours (pas un jour de plus) en un poulet de 2,5 kg au minimum.
Il faut rigoureusement qu’il consomme une quantité déterminée d’aliments.
Pour ce faire, l’élevage moderne et intelligent du poulet de chair repose sur des techniques éprouvées et des installations qui ne laissent rien au hasard (bâtiments adéquats, contrôle strict de la température, ventilation, chauffage, climatisation, humidité etc.) comprenant des équipements de distribution d’aliments, d’eau et de médications technologiquement avancées.
Nous n’allons pas attendre de réaliser tout un complexe avicole pour voir le fruit de notre investissement. Nous allons en voir la couleur 45 jour après le démarrage de la première coupe.
Nous allons donc investir dans la réalisation de 2 bâtiments modernes et complètement équipés pour l’élevage du poulet de chair, d’une capacité de 10 000 sujets chacun.
Les bénéfices escomptés compte tenu des aléas du marché ainsi que des paramètres de projection tangibles, nous permettent d’espérer un bénéfice annuel brut de quelques 10 000 000,00 DA dans un premier temps. Ceci en raison de 1000 000,00 DA par coupe et par bâtiment.
Chaque unité aura produit 5 fois en un an compte tenu des périodes de vide sanitaire de 15 à 20 jours chacune, nécessaire au nettoyage ainsi qu’à l’élimination totale des germes pathogènes.
Les investisseurs, à la fin du premier exercice, se rendront compte qu’il sera préférable, à travers notre société de faire appel au crédit bancaire et de réinvestir dans la réalisation de 2 autres bâtiments d’élevage pour doubler les gains l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à atteindre un parc de 8 installations. À terme, 8 installations de cette envergure nous donneront en fin de course un bénéfice brut de 40 000 000,00 DA l’an.
Rigoureux que nous devons être, nous ne pourrons pas négliger la politique d’intégration que nous devons faire notre, pour réduire au maximum le coût de production.
Dés lors que nous avons réglé le problème de l’aliment (60% des coûts de l’élevage) en disposant déjà de notre unité d’aliment du bétail, il nous faudra penser à plus d’intégration pour maitriser encore plus et mieux nos coûts.
2e : étape : La production d’œufs fécondés
La production de poussins d’un jour.
Le marché du poussin d’un jour est très fluctuant. Les prix ne sont jamais stables et ne le seront sans doute jamais nonobstant la qualité du poussin sur les plans de la race et de la prophylaxie. Nous ne pourrons jamais connaitre l’origine du poussin et encore moins dans quelles conditions il a été produit. Nos élevages seront tributaires de la disponibilité sur le marché, jusqu’à présent incontrôlable à tous ses niveaux.
Le meilleur palliatif à ce genre d’incertitudes, nous seront bien inspirés d’y croire, est de présider nous-mêmes à notre destinée en produisant notre œuf fécondé en équipant adéquatement un bâtiment qui est déjà réalisé et prêt à l’emploi moyennant quelques aménagements mineurs. D’une superficie de 300 m2, suffisant pour abriter 2000 poules pondeuses et 200 coqs reproducteurs. Il suffira de l’équiper convenablement avec des éléments existant sur le marché local.
La capacité de production de nos poules reproductrices nous permettra, en tenant compte d’une perte normale de 10%, de disposer de 12 600 œufs fécondés par semaine.
Ces œufs nécessiteront la mise en place d’un couvoir-éclosoir de taille modeste mais suffisante pour répondre aux besoins de nos installations qui nécessiteront entre 10 000 et 12 000 poussins d’un jour/semaine.
La doctrine qui doit guider notre activité est basée sur la rigueur, le contrôle et la maitrise du coût de production.
-Par la multiplication de nos installations d’élevage (8 bâtiments),
-Par la production de notre aliment sur site (unité déjà sur place),
-Par la production d’œufs fécondés sur site (bâtiment existant),
-Par la production du poussin d’un jour sur place (bâtiment existant).
Notre cheminement, à ce stade, nous aura permis de présider de façon rationnelle à la destinée de notre projet en menant de concert nos investissements et l’essentiel de notre production.
IL nous aura permis au bout du processus d’investissement d’être à même de produire plus ou moins 25000kg de viande blanche par semaine.
Compte tenu du prix moyens au départ du site, qui se situe à 200 DA/kg brut, notre chiffre d’affaire atteindra facilement les 5 000 000,00 DA par semaine.
Avec la rigueur et la fermeté qui doit guider notre démarche dans le travail, il nous sera possible de réaliser un chiffre d’affaire annuel de l’Ordre de 260 000 000,00 DA.
Ce n’est pas un rêve. C’en serait un si, nous restions les bras croisés, à ne rien faire et d’attendre que le pactole dont nous disposons dans notre compte épargne, dans notre banque, rapporte 3,5% d’intérêt par an, ou attendre que l’argent qui est sous notre matelas se multiplie alors qu’en réalité il ne fait que se déprécier au vu de l’inflation galopante.
Le bénéfice brut escompté sur l’exercice d’une année à ce régime, devrait, sans exagération aucune, ni optimisme béat, se situer autour d’un cinquième du chiffre d’affaire à savoir : 52 000 000,00DA
Nous ne racontons pas une histoire idéale, nous décrivons des faits tirés de la réalité du terrain que nous vivons depuis 5ans. Les chiffres sont tirés de situations réelles que chacun pourra constater. Les chiffres déclinés sont tirés et moyennement globalisé à partir d’élevages traditionnels complètement archaïques.
Des chiffres tirés à partir des résultats d’élevages livrés à l’adversité du bricolage par une alimentation hasardeuse, une prophylaxie approximative, une hygiène douteuse et des installations plus que précaires.
Qu’en serait-il, si nous nous appliquions, tel que nous le projetons, avec la rigueur requise, avec les moyens adéquats décrits plus haut, à mener un élevage aux normes les plus avancées dans le monde, tel qu’au Brésil, au Canada ou aux USA?
Les chiffres avancés sont le seuil minimum de la rentabilité en aviculture. C’est justement pour cela que nous insistons sur l’aspect intégration pour les maximiser autant que faire se peut.
Avant de rédiger ce texte, un éleveur de Tablat que nous connaissons personnellement, sous le sceau du secret, nous affirmé que sur une coupe de 4500 sujets réalisée sous serre avec un matériel bricolé sur place (nous y avons assisté), il a réalisé un bénéfice net de 1 000 000,00DA en l’espace de 50 jours.
Les chiffres que nous avançons sont très conservateurs dans la mesure où pour un cheptel plus de deux fois plus important (10 000 sujet) avec des conditions plus étudiées et des installations idéales, nous pourrions réaliser le même bénéfice.
Seul le réalisme guide notre projection.
Ce récit s’inscrit dans une logique de production et de commercialisation d’un poulet vivant, vendu au prix du marché, à la sortie du site d’élevage.
À ce prix, avant de choir dans la marmite de la ménagère, viennent se greffer les frais d’abattage (dans quelles conditions?) et de spéculation. Si nous prenons comme exemple le prix de cession sur site à 200,00DA/kg et que nous allions acheter le même poulet chez le boucher nous devons débourser pas moins de 350,00DAkg. 150,00DA de différence!!! Le poulet coûte 75% de plus et ce, sans emballage qui se respecte, sans étiquette donc sans traçabilité en un mot sans garantie aucune.
Nous aurons au terme de la réalisation de nos investissements :
1-huit bâtiments d’élevage avec une capacité individuelle de 10 000 sujets,
2-l’équipement de notre structure de repro-chair d’une capacité de 2 000 poules pondeuses reproductrices et de 200 coqs reproducteurs, (bâtiment existant)
3-l’équipement et la mise en marche de notre couvoir-éclosoir,(bâtiment existant)
4-la mise en marche de notre unité d’aliments du bétail, (déjà installée et fonctionnelle)
Après une pleine année d’activité dans les meilleures conditions possibles, (il faut y veiller), nous aurons fait un chiffre d’affaire projeté de 260 000 000,00DA et réalisé un bénéfice brut projeté de l’ordre de 52 000 000,00DA. Ce calcul est basé sur 52 semaines que dure une année, l’alternance hebdomadaire conjuguée au nombre de nos installations (, nous permet de sortir une coupe par semaine tout en respectant les deux semaines de vide sanitaire obligatoire entre les coupes.
Nos amis investisseurs conviendront qu’il faut rationaliser notre activité par la récupération d’une partie de la valeur ajoutée en abattant sur place nos poulets, en les conditionnant à demeure et en les étiquetant nous-mêmes.
Ceci nous mènera à la troisième étape de notre projet.
3e étape
- L’abattage,
- Le conditionnement
-La chaine de froid
Notre maitrise du processus de production ayant atteint un seuil de perfection tel que nous sentirons inéluctablement le besoin d’élargir nos activités pour,
-bénéficier d’une valeur ajoutée réelle mais non réalisable dans la vente sur pied.
-faire en sorte que notre produit soit concurrentiel sur le plan qualité/prix.
Pour ce faire, il nous faudra investir dans la réalisation de
-une unité d’abattage moderne d’une capacité de 500 unités/heure avec une annexe de conditionnement et d’emballage.
L’abattage, le conditionnement, l’emballage et l’étiquetage; quatre activités complémentaires qui nous permettront de récupérer une valeur ajoutée de l’ordre de 50,00DA/kg.
Rendons-nous compte que le profit réalisé au niveau de l’abattage et du conditionnement, une opération continue qui ne requiert que deux jours de travail, pour une coupe de 10 000 poulets, ne nécessitant aucun intrant, est supérieur à celui de l’opération élevage qui dure prés de deux mois en plus des risques encourus.
- 25 000kg x 50,00DA= 1 250 000,00DA
C’est dire que le prix exorbitant du poulet ne profite en rien à l’éleveur qui est le seul à prendre des risques compte tenu des investissements consentis.
À ce stade de notre projet, le dernier maillon de la chaine sera matérialisé par la construction de chambres froides qui auront pour but essentiel de protéger nos produits finis du jeu de la spéculation, des aléas du marché ainsi que des accidents de parcours liés à la surproduction ou à des pressions découlant d’une rupture de contrats de livraison entre autres risques inhérents à la sphère des relations commerciales.
Ces ultimes installations, plus qu’utiles, nous permettront de diversifier nos produits en tenant compte de l’évolution des modes de consommation.
À titre d’exemple, la famille citadine algérienne, compte tenu de sa nucléarisation, de son évolution sociologique, adopte de plus en plus un mode de consommation différent de celui de la famille traditionnelle. Celle-ci se contentait d’un produit brut qu’elle adaptait à ses besoins.
Les besoins étudiés de la famille moderne nécessitent un produit plus élaboré, plus fini. Le produit de l’avenir doit donner moins de tracas dans sa préparation. Le conditionnement spécifique en barquettes attrayantes contenant seulement des cuisses de poulet pour le client qui ne désire consommer que celles-ci, du blanc seulement pour ceux qui contrôlent leur cholestérol, ou seulement des ailes pour ceux qui aiment grignoter etc.…
Cette philosophie de marketing a pour objectif de libérer notre produit de la malédiction commerciale du poulet qui, jusqu’à présent, balloté entre le bricolage et la spéculation n’a pu occuper la place qui lui revient de droit dans le secteur de l’économie du pays.
Quelle meilleure conclusion que de démontrer par le bon sens que ce projet est rentable sur tous les plans :
- Celui de la satisfaction de bien faire
- Celui de faire des profits pérennes
- Celui d’innover et de créer des perspectives de développement illimitées
- Celui, surtout de savoir que l’on a investi utile et rentable.
Pour réaliser ce projet dont la rentabilité n’est plus à démontrer, il suffit que quelques personnes disposant chacune d’une somme d’argent au départ, veuillent bien y croire.
Nous prendrons, après concertation, les dispositions légales requises pour créer une société par actions (SPA) garantie légalement par le code de commerce en vigueur sous l’autorité d’un Notaire et le contrôle d’un commissaire aux comptes choisis d’un commun accord avec tous les actionnaires.
Les souscriptions de départ des actionnaires quelque soient leur importance constitueront le levier de départ pour démarrer les deux premiers bâtiments d’élevage. La suite, reposant sur une entité morale viable, à savoir une SPA bien structurée, gérée par un conseil d’administration et une direction générale compétents, sous le contrôle effectif et sérieux d’un commissaire aux comptes, il nous sera très facile d’aller chercher les crédits nécessaires au développement de notre société.
Convaincu que nous sommes, de la réussite de ce projet, nous sommes disposés à investir en nature tout ce qui nous appartient. En d’autres termes, nous cédons à la future société toute notre propriété évaluée officiellement à plus de 90 000 000,00DA.
100 personnes investissant 500 000,00DA chacune, donnerait un capital de départ de 50 000 000,00DA.
Cette somme, ajoutée à la valeur estimée (officiellement) de notre propriété comme garantie aux yeux de la banque, nous permettra d’accéder à l’équipement nécessaire des bâtiments existants (repro-chair et couvoir-éclosoir) et d’accéder aux crédits pour la réalisation des deux premières structures d’élevage.
Conclusion.
Il n’y a que les chiffres qui doivent parler aux investisseurs, c’est une logique implacable, mais elle est réelle et respectable.
Alors parlons strictement chiffre.
1-Nos besoins, pour créer une SPA solide financièrement dés le départ, sont de l’ordre de 50 000 000,00DA.
2-La valeur de notre propriété estimée officiellement à plus de 90 000 000,00DA sera ajoutée au capital de départ.
3-Le nombre idéal d’actionnaires serait de 100 à raison de 500 000,00DA/actionnaire. Ce nombre permettrait à la SPA de demeurer humaine et permettre de ce fait une meilleure concertation, aussi un contrôle plus efficace.
4-Par soucis de facilitation et de praticabilité, il est possible de procéder à des souscriptions selon les possibilités ou la volonté de chacun. La valeur nominale de chaque action étant de 100,00DA.
5-Avec une valeur capitalisée de plus de 140 000 000,00 DA (espèces et nature), aucune banque, encore moins la BADR ne rechignera à octroyer les crédits nécessaires à la réalisation du complexe avicole que nous projetons de construire.
6- le processus légal de toute l’opération, ainsi que les opérations financières, (les études technico-économique et environnementale étant déjà réalisées), avec tous les tracas administratifs possibles, devrait se concrétiser en trois mois.
7- La réalisation des deux(2) premiers bâtiments d’élevage se fera en (6) six mois (compte tenu des processus d’importation et de montage) et le démarrage des premiers lots d’élevage aura lieux 15 jours après leur réception.
Ce chronométrage n’aura sa raison d’être que si une planification et une synchronisation étudiées sont mises à contribution.
8-La réalisation de deux (2) autres bâtiments se fera l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à atteindre un parc de huit( installations nous permettant de sortir 25 000 kg/ de viande de poulet par semaine.
9- En parallèle, il nous sera possible, au fur et à mesure de notre expérience de mener l’équipement des bâtiments existants (pondeuse et couvoir) pour finaliser l’intégration de notre projet.
Ce dont nous pouvons assurer les futurs investisseurs, c’est notre sincérité dans la démarche que nous entreprenons dans le seul but d’être utile et de surtout gagner proprement de l’argent. C’est ce qui nous pousse à mettre dans le projet tout ce que nous possédons.
Nous n’aurions jamais risqué notre seul patrimoine si, nous n’étions pas pas absolument certain que ce projet sera un exemple à suivre.
Bien à vous.
Senhadji, fellah.
N.B. En ce qui me concerne personnellement, promoteur de ce projet, je suis un algérien âgé de 63 ans. Marié et père de trois enfants (une fille et deux garçons, tous adultes et travaillant au Québec)
Je suis renté en 2009 d’un séjour de prés de 25 ans au Canada (Montréal) en ayant promis à ma femme et mes enfants de liquider nos biens en Algérie. Arrivé sur place, il m’a été impossible de le faire, la situation avait changé. De piste poussiéreuse, la route était devenue un tapis d’asphalte traversant un pont nouvellement construit sur Oued el Besbes qui nous isolait encore plus, lorsqu’en crue. De l’isolement total sur le plan communications, j’ai trouvé une couverture aussi bien téléphonique que technologique (internet) impensable lors de notre installation en 1985.
Les réseaux électriques, inexistants à l’époque couvrent toute la région aujourd’hui.
Le réseau du gaz naturel est en cours de réalisation, les travaux sont visibles.
J’ai bien observé et étudié la réalité économique de la région et je me suis aperçu qu’elle était idéale pour l’aviculture ou toute autre activité d’élevage innovante. Que celle-ci était pratiquée de façon archaïque, malgré cela, elle était rentable.
C’est ainsi que j’ai failli à ma promesse à ma famille. Ils sont venus revisiter les lieux. Ils m’ont soutenu de toutes leurs forces et leurs moyens lorsqu’ils ont appris ce que je projetais de faire.
J’ai alors approché un bureau d’études spécialisé en la matière et j’en ai commandé une technico-économique qui s’est avérée très encourageante. Suite à cela j’ai commandé deux études environnementales, l’une concernant l’impact sur l’environnement et l’autre ayant trait aux produits dangereux. Elles se sont avérées toutes deux concluantes.
Les documents sont à la disposition des investisseurs.
Pourquoi ne pas réaliser le projet seul?
Tout simplement parce que je n’en ai pas les moyens financiers, et je ne voudrai pas que ce merveilleux projet soit dépendant uniquement de ma personne. Je voudrai faire en sorte, selon la loi, qu’il ne dépende de personne en particulier. Que sa pérennité soit le fruit du travail d’un collectif d’investisseurs qui veilleront à sa bonne marche.
N’ayant aucun lien particulier avec les centres de décisions (banques, organismes du secteur de l’agriculture etc..) et d’affaire, il m’a paru utile, de créer un réseau d’affaires à travers des investisseurs qui, certainement sont disséminés dans les interstices de la société économique algérienne. Les investisseurs, se sentant directement concernés, se feront un plaisir de faire jouer leurs relations pour faire fructifier leur investissement.
C’est comme ça que ça marche dans les pays développés. Alors développons-nous.
Pour plus de clarté une visite des lieux s’impose
Notre programme d’investissement comprend trois axes principaux qui, tout en s’articulant les uns aux autres, donnent une intégration importante.
L’entrepreneur averti sait (et le banquier aussi), que par définition, plus le taux d’intégration dans un processus de production est important, plus son coût est réduit, plus il est concurrentiel et, par conséquent, il dégage plus de profit. Si un projet dégage des profits, il est obligatoirement rentable, donc solvable.
1iere : étape: -La production du poulet de chair
-La production de l’aliment
Compte tenu de la mutation des habitudes de consommation de la population, qui s’est opérée depuis quelques décennies et la stagnation des techniques d’élevage dans notre pays, nous constatons malheureusement que la viande blanche, au lieu de constituer un palliatif à la cherté des viandes rouges, tend à les rattraper au niveau des prix.
Les prix des viandes ovines et bovines s’étant envolés, la masse des consommateurs s’est ruée sur le poulet de chair qui, à son tour, se voie repousser des ailes.
La maîtrise du coût de production du poulet de chair dépend dans une large mesure de celui de l’aliment qui constitue la principale dépense d’un élevage : prés de 60%. D’où la nécessité absolue de disposer à demeure, d’une unité de production d’aliments.
L’infrastructure d’élevage (bâtiments et matériel performants) ainsi qu’une UAB (unité d’aliments du bétail), constituent les deux premiers éléments de notre projet. Tout le reste en découle inéluctablement.
Pour démarrer notre projet, nous avons réalisé une unité de production d’aliments du bétail d’une capacité de 2 tonnes/heure. Unité moderne installée dans l’espoir de commercialiser son produit, un premier temps dans la région pour, ce qui pourrait s’appeler une accumulation primitive d’un capital, nous permettant de construire nos bâtiments d’élevage.
Malheureusement, le contexte ne le permet pas, pourquoi?
La logique commerciale dans la région ou nous nous situons, voudrait que nous financions les élevages (dans leur majorité, précaires); en d’autre termes, pour faire affaire avec eux, avec comme seule garantie la parole donnée, il nous fallait acheter sur nos propres fonds, les ingrédients nécessaires à la fabrication de l’aliment, le produire, le livrer et attendre que le poulet soit vendu (situation souvent aléatoire, compte tenu des conditions d’élevage archaïques) pour être payé. Si catastrophe il y avait et c’est très souvent le cas, nous étions les premiers à en payer le prix fort.
La sagesse conjuguée au manque de moyens financiers, nous ont dicté de maintenir les machines à l’arrêt et de nous adresser à la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural) dans le cadre du programme ETTAHADI; programme d’aide et de développement ambitieux dans le but d’aider à relancer les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire par le biais de la création de nouvelles entreprises.
Nous avons donc introduit un dossier de demande de crédit sur la base d’études technico-économique et environnementale, tout cela adossé à un ensemble de documents légaux (titre de propriété, permis de construire, carte de fellah etc..).C’est en cours….
Jusqu’à ce jour, compte tenu de la lourdeur bureaucratique qui préside à l’octroi du crédit, surtout pour des gens qui ne gravitent pas autour des centres de décisions, qui ne se meuvent pas dans leur giron, il ya de fortes chances pour que notre projet finisse lettre morte.
À ce stade, faisons un premier bilan qui, au demeurant nous parait positif.
Nous disposons en toute propriété de :
- Un terrain de 35 000 m2 viable.
- L’énergie électrique suffisante
- Une source d’eau suffisante pour notre projet
- Une unité de production d’aliment toute neuve et moderne
- Un bâtiment à équiper pour la poule-pondeuse reproductrice
- Un bâtiment à équiper pour recevoir le couvoir.
Comme nous savons que tout investisseur qui se respecte attend de son investissement une rentabilité rapide et consistante, il ne nous viendra pas à l’idée de vous demander d’investir dans ce projet et d’attendre qu’il soit réalisé en totalité pour voir la couleur de vos bénéfices. Non!
Ce que l’on appelle communément la coupe dans l’élevage avicole, c’est la durée de celui-ci. Une coupe dure 45 jours sous des cieux plus cléments, chez nous elle dure en général 60 jours. En d’autres termes, pour que cette activité soit rentable, il faut rigoureusement faire en sorte que le poussin d’un jour avec lequel vous démarrez votre élevage se transforme en 45 jours (pas un jour de plus) en un poulet de 2,5 kg au minimum.
Il faut rigoureusement qu’il consomme une quantité déterminée d’aliments.
Pour ce faire, l’élevage moderne et intelligent du poulet de chair repose sur des techniques éprouvées et des installations qui ne laissent rien au hasard (bâtiments adéquats, contrôle strict de la température, ventilation, chauffage, climatisation, humidité etc.) comprenant des équipements de distribution d’aliments, d’eau et de médications technologiquement avancées.
Nous n’allons pas attendre de réaliser tout un complexe avicole pour voir le fruit de notre investissement. Nous allons en voir la couleur 45 jour après le démarrage de la première coupe.
Nous allons donc investir dans la réalisation de 2 bâtiments modernes et complètement équipés pour l’élevage du poulet de chair, d’une capacité de 10 000 sujets chacun.
Les bénéfices escomptés compte tenu des aléas du marché ainsi que des paramètres de projection tangibles, nous permettent d’espérer un bénéfice annuel brut de quelques 10 000 000,00 DA dans un premier temps. Ceci en raison de 1000 000,00 DA par coupe et par bâtiment.
Chaque unité aura produit 5 fois en un an compte tenu des périodes de vide sanitaire de 15 à 20 jours chacune, nécessaire au nettoyage ainsi qu’à l’élimination totale des germes pathogènes.
Les investisseurs, à la fin du premier exercice, se rendront compte qu’il sera préférable, à travers notre société de faire appel au crédit bancaire et de réinvestir dans la réalisation de 2 autres bâtiments d’élevage pour doubler les gains l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à atteindre un parc de 8 installations. À terme, 8 installations de cette envergure nous donneront en fin de course un bénéfice brut de 40 000 000,00 DA l’an.
Rigoureux que nous devons être, nous ne pourrons pas négliger la politique d’intégration que nous devons faire notre, pour réduire au maximum le coût de production.
Dés lors que nous avons réglé le problème de l’aliment (60% des coûts de l’élevage) en disposant déjà de notre unité d’aliment du bétail, il nous faudra penser à plus d’intégration pour maitriser encore plus et mieux nos coûts.
2e : étape : La production d’œufs fécondés
La production de poussins d’un jour.
Le marché du poussin d’un jour est très fluctuant. Les prix ne sont jamais stables et ne le seront sans doute jamais nonobstant la qualité du poussin sur les plans de la race et de la prophylaxie. Nous ne pourrons jamais connaitre l’origine du poussin et encore moins dans quelles conditions il a été produit. Nos élevages seront tributaires de la disponibilité sur le marché, jusqu’à présent incontrôlable à tous ses niveaux.
Le meilleur palliatif à ce genre d’incertitudes, nous seront bien inspirés d’y croire, est de présider nous-mêmes à notre destinée en produisant notre œuf fécondé en équipant adéquatement un bâtiment qui est déjà réalisé et prêt à l’emploi moyennant quelques aménagements mineurs. D’une superficie de 300 m2, suffisant pour abriter 2000 poules pondeuses et 200 coqs reproducteurs. Il suffira de l’équiper convenablement avec des éléments existant sur le marché local.
La capacité de production de nos poules reproductrices nous permettra, en tenant compte d’une perte normale de 10%, de disposer de 12 600 œufs fécondés par semaine.
Ces œufs nécessiteront la mise en place d’un couvoir-éclosoir de taille modeste mais suffisante pour répondre aux besoins de nos installations qui nécessiteront entre 10 000 et 12 000 poussins d’un jour/semaine.
La doctrine qui doit guider notre activité est basée sur la rigueur, le contrôle et la maitrise du coût de production.
-Par la multiplication de nos installations d’élevage (8 bâtiments),
-Par la production de notre aliment sur site (unité déjà sur place),
-Par la production d’œufs fécondés sur site (bâtiment existant),
-Par la production du poussin d’un jour sur place (bâtiment existant).
Notre cheminement, à ce stade, nous aura permis de présider de façon rationnelle à la destinée de notre projet en menant de concert nos investissements et l’essentiel de notre production.
IL nous aura permis au bout du processus d’investissement d’être à même de produire plus ou moins 25000kg de viande blanche par semaine.
Compte tenu du prix moyens au départ du site, qui se situe à 200 DA/kg brut, notre chiffre d’affaire atteindra facilement les 5 000 000,00 DA par semaine.
Avec la rigueur et la fermeté qui doit guider notre démarche dans le travail, il nous sera possible de réaliser un chiffre d’affaire annuel de l’Ordre de 260 000 000,00 DA.
Ce n’est pas un rêve. C’en serait un si, nous restions les bras croisés, à ne rien faire et d’attendre que le pactole dont nous disposons dans notre compte épargne, dans notre banque, rapporte 3,5% d’intérêt par an, ou attendre que l’argent qui est sous notre matelas se multiplie alors qu’en réalité il ne fait que se déprécier au vu de l’inflation galopante.
Le bénéfice brut escompté sur l’exercice d’une année à ce régime, devrait, sans exagération aucune, ni optimisme béat, se situer autour d’un cinquième du chiffre d’affaire à savoir : 52 000 000,00DA
Nous ne racontons pas une histoire idéale, nous décrivons des faits tirés de la réalité du terrain que nous vivons depuis 5ans. Les chiffres sont tirés de situations réelles que chacun pourra constater. Les chiffres déclinés sont tirés et moyennement globalisé à partir d’élevages traditionnels complètement archaïques.
Des chiffres tirés à partir des résultats d’élevages livrés à l’adversité du bricolage par une alimentation hasardeuse, une prophylaxie approximative, une hygiène douteuse et des installations plus que précaires.
Qu’en serait-il, si nous nous appliquions, tel que nous le projetons, avec la rigueur requise, avec les moyens adéquats décrits plus haut, à mener un élevage aux normes les plus avancées dans le monde, tel qu’au Brésil, au Canada ou aux USA?
Les chiffres avancés sont le seuil minimum de la rentabilité en aviculture. C’est justement pour cela que nous insistons sur l’aspect intégration pour les maximiser autant que faire se peut.
Avant de rédiger ce texte, un éleveur de Tablat que nous connaissons personnellement, sous le sceau du secret, nous affirmé que sur une coupe de 4500 sujets réalisée sous serre avec un matériel bricolé sur place (nous y avons assisté), il a réalisé un bénéfice net de 1 000 000,00DA en l’espace de 50 jours.
Les chiffres que nous avançons sont très conservateurs dans la mesure où pour un cheptel plus de deux fois plus important (10 000 sujet) avec des conditions plus étudiées et des installations idéales, nous pourrions réaliser le même bénéfice.
Seul le réalisme guide notre projection.
Ce récit s’inscrit dans une logique de production et de commercialisation d’un poulet vivant, vendu au prix du marché, à la sortie du site d’élevage.
À ce prix, avant de choir dans la marmite de la ménagère, viennent se greffer les frais d’abattage (dans quelles conditions?) et de spéculation. Si nous prenons comme exemple le prix de cession sur site à 200,00DA/kg et que nous allions acheter le même poulet chez le boucher nous devons débourser pas moins de 350,00DAkg. 150,00DA de différence!!! Le poulet coûte 75% de plus et ce, sans emballage qui se respecte, sans étiquette donc sans traçabilité en un mot sans garantie aucune.
Nous aurons au terme de la réalisation de nos investissements :
1-huit bâtiments d’élevage avec une capacité individuelle de 10 000 sujets,
2-l’équipement de notre structure de repro-chair d’une capacité de 2 000 poules pondeuses reproductrices et de 200 coqs reproducteurs, (bâtiment existant)
3-l’équipement et la mise en marche de notre couvoir-éclosoir,(bâtiment existant)
4-la mise en marche de notre unité d’aliments du bétail, (déjà installée et fonctionnelle)
Après une pleine année d’activité dans les meilleures conditions possibles, (il faut y veiller), nous aurons fait un chiffre d’affaire projeté de 260 000 000,00DA et réalisé un bénéfice brut projeté de l’ordre de 52 000 000,00DA. Ce calcul est basé sur 52 semaines que dure une année, l’alternance hebdomadaire conjuguée au nombre de nos installations (, nous permet de sortir une coupe par semaine tout en respectant les deux semaines de vide sanitaire obligatoire entre les coupes.
Nos amis investisseurs conviendront qu’il faut rationaliser notre activité par la récupération d’une partie de la valeur ajoutée en abattant sur place nos poulets, en les conditionnant à demeure et en les étiquetant nous-mêmes.
Ceci nous mènera à la troisième étape de notre projet.
3e étape
- L’abattage,
- Le conditionnement
-La chaine de froid
Notre maitrise du processus de production ayant atteint un seuil de perfection tel que nous sentirons inéluctablement le besoin d’élargir nos activités pour,
-bénéficier d’une valeur ajoutée réelle mais non réalisable dans la vente sur pied.
-faire en sorte que notre produit soit concurrentiel sur le plan qualité/prix.
Pour ce faire, il nous faudra investir dans la réalisation de
-une unité d’abattage moderne d’une capacité de 500 unités/heure avec une annexe de conditionnement et d’emballage.
L’abattage, le conditionnement, l’emballage et l’étiquetage; quatre activités complémentaires qui nous permettront de récupérer une valeur ajoutée de l’ordre de 50,00DA/kg.
Rendons-nous compte que le profit réalisé au niveau de l’abattage et du conditionnement, une opération continue qui ne requiert que deux jours de travail, pour une coupe de 10 000 poulets, ne nécessitant aucun intrant, est supérieur à celui de l’opération élevage qui dure prés de deux mois en plus des risques encourus.
- 25 000kg x 50,00DA= 1 250 000,00DA
C’est dire que le prix exorbitant du poulet ne profite en rien à l’éleveur qui est le seul à prendre des risques compte tenu des investissements consentis.
À ce stade de notre projet, le dernier maillon de la chaine sera matérialisé par la construction de chambres froides qui auront pour but essentiel de protéger nos produits finis du jeu de la spéculation, des aléas du marché ainsi que des accidents de parcours liés à la surproduction ou à des pressions découlant d’une rupture de contrats de livraison entre autres risques inhérents à la sphère des relations commerciales.
Ces ultimes installations, plus qu’utiles, nous permettront de diversifier nos produits en tenant compte de l’évolution des modes de consommation.
À titre d’exemple, la famille citadine algérienne, compte tenu de sa nucléarisation, de son évolution sociologique, adopte de plus en plus un mode de consommation différent de celui de la famille traditionnelle. Celle-ci se contentait d’un produit brut qu’elle adaptait à ses besoins.
Les besoins étudiés de la famille moderne nécessitent un produit plus élaboré, plus fini. Le produit de l’avenir doit donner moins de tracas dans sa préparation. Le conditionnement spécifique en barquettes attrayantes contenant seulement des cuisses de poulet pour le client qui ne désire consommer que celles-ci, du blanc seulement pour ceux qui contrôlent leur cholestérol, ou seulement des ailes pour ceux qui aiment grignoter etc.…
Cette philosophie de marketing a pour objectif de libérer notre produit de la malédiction commerciale du poulet qui, jusqu’à présent, balloté entre le bricolage et la spéculation n’a pu occuper la place qui lui revient de droit dans le secteur de l’économie du pays.
Quelle meilleure conclusion que de démontrer par le bon sens que ce projet est rentable sur tous les plans :
- Celui de la satisfaction de bien faire
- Celui de faire des profits pérennes
- Celui d’innover et de créer des perspectives de développement illimitées
- Celui, surtout de savoir que l’on a investi utile et rentable.
Pour réaliser ce projet dont la rentabilité n’est plus à démontrer, il suffit que quelques personnes disposant chacune d’une somme d’argent au départ, veuillent bien y croire.
Nous prendrons, après concertation, les dispositions légales requises pour créer une société par actions (SPA) garantie légalement par le code de commerce en vigueur sous l’autorité d’un Notaire et le contrôle d’un commissaire aux comptes choisis d’un commun accord avec tous les actionnaires.
Les souscriptions de départ des actionnaires quelque soient leur importance constitueront le levier de départ pour démarrer les deux premiers bâtiments d’élevage. La suite, reposant sur une entité morale viable, à savoir une SPA bien structurée, gérée par un conseil d’administration et une direction générale compétents, sous le contrôle effectif et sérieux d’un commissaire aux comptes, il nous sera très facile d’aller chercher les crédits nécessaires au développement de notre société.
Convaincu que nous sommes, de la réussite de ce projet, nous sommes disposés à investir en nature tout ce qui nous appartient. En d’autres termes, nous cédons à la future société toute notre propriété évaluée officiellement à plus de 90 000 000,00DA.
100 personnes investissant 500 000,00DA chacune, donnerait un capital de départ de 50 000 000,00DA.
Cette somme, ajoutée à la valeur estimée (officiellement) de notre propriété comme garantie aux yeux de la banque, nous permettra d’accéder à l’équipement nécessaire des bâtiments existants (repro-chair et couvoir-éclosoir) et d’accéder aux crédits pour la réalisation des deux premières structures d’élevage.
Conclusion.
Il n’y a que les chiffres qui doivent parler aux investisseurs, c’est une logique implacable, mais elle est réelle et respectable.
Alors parlons strictement chiffre.
1-Nos besoins, pour créer une SPA solide financièrement dés le départ, sont de l’ordre de 50 000 000,00DA.
2-La valeur de notre propriété estimée officiellement à plus de 90 000 000,00DA sera ajoutée au capital de départ.
3-Le nombre idéal d’actionnaires serait de 100 à raison de 500 000,00DA/actionnaire. Ce nombre permettrait à la SPA de demeurer humaine et permettre de ce fait une meilleure concertation, aussi un contrôle plus efficace.
4-Par soucis de facilitation et de praticabilité, il est possible de procéder à des souscriptions selon les possibilités ou la volonté de chacun. La valeur nominale de chaque action étant de 100,00DA.
5-Avec une valeur capitalisée de plus de 140 000 000,00 DA (espèces et nature), aucune banque, encore moins la BADR ne rechignera à octroyer les crédits nécessaires à la réalisation du complexe avicole que nous projetons de construire.
6- le processus légal de toute l’opération, ainsi que les opérations financières, (les études technico-économique et environnementale étant déjà réalisées), avec tous les tracas administratifs possibles, devrait se concrétiser en trois mois.
7- La réalisation des deux(2) premiers bâtiments d’élevage se fera en (6) six mois (compte tenu des processus d’importation et de montage) et le démarrage des premiers lots d’élevage aura lieux 15 jours après leur réception.
Ce chronométrage n’aura sa raison d’être que si une planification et une synchronisation étudiées sont mises à contribution.
8-La réalisation de deux (2) autres bâtiments se fera l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à atteindre un parc de huit( installations nous permettant de sortir 25 000 kg/ de viande de poulet par semaine.
9- En parallèle, il nous sera possible, au fur et à mesure de notre expérience de mener l’équipement des bâtiments existants (pondeuse et couvoir) pour finaliser l’intégration de notre projet.
Ce dont nous pouvons assurer les futurs investisseurs, c’est notre sincérité dans la démarche que nous entreprenons dans le seul but d’être utile et de surtout gagner proprement de l’argent. C’est ce qui nous pousse à mettre dans le projet tout ce que nous possédons.
Nous n’aurions jamais risqué notre seul patrimoine si, nous n’étions pas pas absolument certain que ce projet sera un exemple à suivre.
Bien à vous.
Senhadji, fellah.
N.B. En ce qui me concerne personnellement, promoteur de ce projet, je suis un algérien âgé de 63 ans. Marié et père de trois enfants (une fille et deux garçons, tous adultes et travaillant au Québec)
Je suis renté en 2009 d’un séjour de prés de 25 ans au Canada (Montréal) en ayant promis à ma femme et mes enfants de liquider nos biens en Algérie. Arrivé sur place, il m’a été impossible de le faire, la situation avait changé. De piste poussiéreuse, la route était devenue un tapis d’asphalte traversant un pont nouvellement construit sur Oued el Besbes qui nous isolait encore plus, lorsqu’en crue. De l’isolement total sur le plan communications, j’ai trouvé une couverture aussi bien téléphonique que technologique (internet) impensable lors de notre installation en 1985.
Les réseaux électriques, inexistants à l’époque couvrent toute la région aujourd’hui.
Le réseau du gaz naturel est en cours de réalisation, les travaux sont visibles.
J’ai bien observé et étudié la réalité économique de la région et je me suis aperçu qu’elle était idéale pour l’aviculture ou toute autre activité d’élevage innovante. Que celle-ci était pratiquée de façon archaïque, malgré cela, elle était rentable.
C’est ainsi que j’ai failli à ma promesse à ma famille. Ils sont venus revisiter les lieux. Ils m’ont soutenu de toutes leurs forces et leurs moyens lorsqu’ils ont appris ce que je projetais de faire.
J’ai alors approché un bureau d’études spécialisé en la matière et j’en ai commandé une technico-économique qui s’est avérée très encourageante. Suite à cela j’ai commandé deux études environnementales, l’une concernant l’impact sur l’environnement et l’autre ayant trait aux produits dangereux. Elles se sont avérées toutes deux concluantes.
Les documents sont à la disposition des investisseurs.
Pourquoi ne pas réaliser le projet seul?
Tout simplement parce que je n’en ai pas les moyens financiers, et je ne voudrai pas que ce merveilleux projet soit dépendant uniquement de ma personne. Je voudrai faire en sorte, selon la loi, qu’il ne dépende de personne en particulier. Que sa pérennité soit le fruit du travail d’un collectif d’investisseurs qui veilleront à sa bonne marche.
N’ayant aucun lien particulier avec les centres de décisions (banques, organismes du secteur de l’agriculture etc..) et d’affaire, il m’a paru utile, de créer un réseau d’affaires à travers des investisseurs qui, certainement sont disséminés dans les interstices de la société économique algérienne. Les investisseurs, se sentant directement concernés, se feront un plaisir de faire jouer leurs relations pour faire fructifier leur investissement.
C’est comme ça que ça marche dans les pays développés. Alors développons-nous.
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